22 - Retour du train train quotidien...

Publié le par Claire

22 - Le train train quotidien reprend...

Boulot la semaine. Et oui, je le répète, on travaille de temps en temps.... juqu'au WE...............!!!!!!!!!

Donc, nous voilà arrivés au Samedi 27 janvier.

Benoît, mon nouveau collègue, qui a vécu ici à St Laurent jusqu'à ses 17 ans nous propose de nous montrer un de ses "petits coins préférés". Nous sommes ravis de la proposition. 

Surréaliste, cette nouvelle route d’Apatou en construction, taillée en pleine forêt amazonienne, creusée dans des collines de latérite rouge… qui, pour le moment, part de nulle part pour aller nulle part.

De nombreux "noirs-marrons", profite de l'aubaine et s’installent le long de cette route et plantent des panneaux « propriété privée » . Les responsables de l’Office National des Forêts essayent de les déloger et remplacent les panneaux par les leurs.  Peine perdue, aussitôt le dos tourné, d’autres reviennent.

Nous arrivons donc près d'un layon qui nous mène à une crique parsemée de cascades...

Je ne vous dévoilerai pas l'endroit... c'est notre secret !

Super site, l'eau y est très claire et nous nous faisons masser le dos le long de la cascade la plus haute. Nous envisageons d'ailleurs d'y installer une succursale pour y pratiquer la thalassothérapie !

Un petit moment vraiment très sympathique.

 

 

 

Petite anecdote montrant que la Guyane exige beaucoup de rigueur dans la propreté : Hier soir, nous avons oublié de fermer notre poubelle de cuisine. Ce matin, quand Dominique allume la cuisine, une cinquantaine de grosses mouches se précipitent vers la lumière…l’horreur, ça BZZZZZZZZZZ de partout. Nous mettrons une heure à nous en débarrasser complètement. Bonne leçon d’hygiène !

Dimanche 04 février.

Vers 12h, nous partons à Mana déjeuner au « Buffalo ». C’est un restaurant spécialisé dans la viande rouge. Ils se fournissent dans un élevage de bisons voisin. La viande est très bonne. L’ambiance est celle d’un restaurant « métro » classique. Il n’y a d’ailleurs presque que des blancs. Personne ne parle à personne. Le patron reste derrière son bar. Dominique, au moment de partir voit arriver deux personnes qui travaillent à l’hopital. Il y en avait déjà une à table à coté de nous.

Nous allons ensuite rendre visite à Bibi Yussuf, à son mari et ses enfants ; Jonathan, Nicolas et Alia. Je leur ai fait du far breton pour la Nouvelle Année. C ’est un très sympathique jeune couple de Mana, d’origine du Guyana (entre le Suriname et le Venezuela) que j’ai connu au cabinet. Nous nous retrouvons chez la grand-mère, voisine du Buffalo. Nous partons nous baigner à Awala vers 15h30 et Bibi nous fait promettre de s’arrêter chez elle au retour. La mer est agitée, il y a beaucoup de courant, elle est très marron mais c’est quand même bien agréable de s’y baigner. Décidement, l’hôpital est partout. Dominique y retrouve B... , L..., Mme M..., N...

Bibi et son mari nous accueillent de nouveau très gentiment. Elle a confectionné pour nous des « Pholourie »; genre de "chichi" ronds, servis avec du jus de mangue au piment, spécialité du Guyana. Nous restons bavarder presque une heure de tout et de rien.

 Il nous explique son travail dans une des 5 rizicultures de Mana, au laboratoire. Il sélectionne les semences, travaille sur la lutte anti-insectes, sur les conditions climatiques.

 

C’est un avion qui ensemence. La récolte est de 198 tonnes par jour pendant 4 mois. Tous les salariés, formés à l’embauche, sont polyvalents et sont donc occupés toute l’année. En dehors de la récolte, ils deviennent conducteurs, livreurs… La majorité de cette production est exportée.

 

 

Les enfants, espiègles mais très gentils, nous parlent beaucoup, nous montrent des photos.

Nous passons vraiment un bon moment et nous promettons de nous revoir.

Il est déjà plus de six heures et demi  quand nous rentrons à St Laurent en plein carnaval mais nous n’avons pas le courage d’y assister ce soir. Nous irons dimanche prochain.

Je vous reparlerai plus longuement du carnal de Guyane; le plus long du monde...

 

Semaine de travail coupée par un mercredi de congé qui me permet de retrouver deux "copines" pour mon aqua gym hebdomadaire.

Et marquée par une "Erreur sur la papaye ! "Toute contente de trouver des papayes vertes de très grosses tailles pour faire un gratin, je les cuisine dès mon retour. Pas de pépins, drôle de goût, pas désagréable mais étonnant. Je me demande si ce sont vraiment des papayes ! ! Renseignements pris, c'étaient une espèce de papaye qui mûrit très doucement et qu'il ne faut pas manger trop tôt....

"Qui ne risque rien n'a rien !"

 

Puisque je suis revenue aux victuailles, j'en profite pour vous faire partager une nouvelle découverte:

 A votre avis, qu'est ce que c'est ? Vous en avez tous mangé un jour ou l'autre. Si, si, c'est sûr !

Réponse en fin d'article.  

 Vendredi arrive avec le retour des fêtes de Carnaval.

  

Nous sommes réveillés à 5h du matin par les voisins qui rentrent de fête et font un bruit pas possible. Ma nuit est donc finie, je vais dans le salon pour lire…j’ai froid ! c’est la première fois depuis que je suis ici. Il fait 22°. Je suis obligée de mettre un tee shirt de plus. Je n'aurais jamais cru cela possible en arrivant.

Et pour terminer ce billet, quelques photos de briques. Pas n'importe lesquelles: des briques des différents bagnes de Guyane. Certaines sont très recherchées par les collectionneurs. Il parait que l'on risque une amende de 1000 euros si on sort l'une d'elle de la Guyane.

 Nous en avons plein le jardin !

Bon Week End à tout le monde !

La réponse aux photos est:  fruit de cacao, mais il n'est pas mûr !

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R
<br /> Bonsoir<br /> <br /> <br /> Je suis natif de SLM et suis tombé par hasard sur ton blog cela me rappelle des souvenirs car maintenant je vis en Métropole.<br /> <br /> <br /> Pour les briques je rigole car je travaillais à l'hopital anciennement " André Bouron " celui du bagne le vieux et j'entendais taper lorsque j'ai jeté un oeil tu ne devineras jamais ?<br /> <br /> <br /> Des gendarmes qui récupéraient des briques d'un vieux batiment et une autre foisde nuit vers l'onf j'habitais dans les environs j'ai entendu parler donc j'ai jeté un oeil de nouveau les gendarmes<br /> dans le caniveau récupérant des briques car les murs ou les caniveaux de l'époque du bagne étaient construits avec des briques venant de cette époque du bagne de l'administration pénitencière.<br />
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N
Pffiiouuuuu, t'as beau être en retard, tu publies quand même tes messages plus vite que je les lis! Va falloir que je m'y mette sérieusement si je veux ratrapper mon retard.Sinon je me disais que c'était pas mal qu'on soit parmi les derniers à aller vous voir: comme ça vous serez bien rodés pour les visites :-D et puis on se renseignera auprès de ceux qui y sont déjà allés pour savoir ce qu'il ne faut surtout pas faire quand on viendra vous voir!Continue ta prose!
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H
Bonsoir !<br /> Quelques mots sur le riz : vous aurez surement le temps le voir chacune des phases de la culture : dimension des "carrés" d'ensemencement, méthode et outil pour retourner la terre, la mise en eau, l'ensemencement que j'ai connu en ULM, et la récolte. Au plan qualité ce riz vaut celui du Surinam (je ne suis pas un expert).<br /> Pour les briques le plus difficile c'est qu'elles pèsent assez lourd et qu'en général les valises des voyageurs sont bien pleines. Mais il y a aussi les bouteilles anciennes, soufflées...on les trouvait, sous ou a proximité des manguiers.
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